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mardi 16 juin 2015

Camino 3ème étape El Pontarron Santona 18 km

Amis lecteurs voici la suite.
Bonne lecture.

Dimanche 7 juin 2015
Réveil à 6 heures, départ à 7 h, en même temps que les deux cyclistes. La journée démarre avec le ventre vide ou presque (un bout de pain et une demi orange pour avaler les 8 km jusqu'à Liendo. Près du bar d’El Pontarron, je suis rattrapé et dépassé par trois Français. Ils ont dormi à Islares et ont déjà 4 km dans les jambes. Je les retrouverai à Santona. Ils s'appellent Alain et Danielle pour le couple de choletais et Martine pour l'infirmière de Vesoul. Nous sommes pays, et cela nous permet d’échanger les liens entre Chalindrey dont je suis natif et Vesoul.
Les cafés sont fermés ; ils ouvrent à 9h30. Finalement un hôtel accueillant des randonneurs est ouvert ; il est situé à la sortie de la ville. Je continue jusqu’à Laredo où se déroule un marathon. La jonction avec la petite ville de Santona, passe par la pointe de Laredo. Les 5,5 km de front de mer sont donc livrés ce dimanche aux marathoniens et aux marcheurs. Je rejoins Santona, port de pêche et station balnéaire  en bateau. Les 18 km de cette étape sont gérés au mieux. Le temps vire au beau et il fait chaud.
A l’embarcadère de Santona, je déjeune dans l’un des bars à tapas, de croquettes de jambon et de tortilla. Il est 13 h 50 lorsque je gagne l’albergue, située à 1,5 km. Comme dans toute cette région, les pèlerins ne sont pas assez nombreux pour intéresser les marchands du temple. Ce sont surtout les touristes balnéaires qui intéressent les commerçants.  
Et le Camino Del Norte laisse dubitatif, car il suit sur beaucoup de km, l’autoroute et les routes bitumées dont la N 634 qui relie Bilbao à Santander. C’est aussi le lot du chemin. Les petites villes côtières sont par ailleurs défigurées par les projets d’urbanisation galopante ; avec la crise elle s'est arrêtée nette, et il en résulte un défaut d'entretien.
À l’albergue, les Français se retrouvent parmi beaucoup d'autres nationalités, dont trois américaines. Je retrouve trois autres français qui ont marché 33 km ils sont fatigués. Deux autres françaises arriveront un peu plus tard ; elles sont de Marseille, je crois. Un italien arrive en VTT. Il roule depuis Irun et considère que le chemin en vélo est plus difficile qu’à pied.

Et je peine toujours avec mon sac, mais sur le tronçon depuis Bilbao, il n'y a semble t-il pas de portage de sac organisé. Sans doute que mon inaptitude à m’exprimer dans la langue de Cervantès rend plus difficile l’accès aux informations.
L'autoroute est très présente sur ce segment du Camino.

Paysages entre Liendo et Laredo


Laredo et sa plage



Le marathon de Laredo

La pointe de Laredo et au fond Santona



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