Nombre total de pages vues

samedi 30 mai 2015

Belle île en mai

Amis lecteurs,

La période de mai et juin  est propice à la découverte de Belle île ou à un séjour qui permet de bénéficier de la floraison sur cette pile bénie des dieux, des druides ou simplement privilégiée de par sa situation. C'est toujours avec un immense plaisir que j'y reviens et j'apprécie chaque fois la capacité apaisante de ce morceau de Bretagne
Voici quelques photos prises cette semaine.

Une des pièces de la maison musée de Sarah Bernhardt à la pointe des poulains (photo juillet 2014).

Le port de Le Palais le 24 mai vers 16 h.

La plage de port Maria et le fortin qui en défendait l'accès. le 25 mai le matin.

Sur le Gr 34 en direction de Port blanc depuis Port Maria le 26 mai le matin
GR 34 et la plage de Port Andro au loin, le 25 mai




Intérieur de la citadelle Vauban à Le Palais photo prise en 2013


Sympathique ruelle à Locmaria photo du 26 mai 2015

La ruelle se prolonge dans la verdure et conduit à la place de l'église de Locmaria.

église de Locmaria.





samedi 23 mai 2015

Camino del Norte: du coté des Austuries

Amis lecteurs,
Voici des nouvelles de Ivelise Flores (ou ivi Terra); elle vient de m'adresser quelques photos prises du coté des Asturies; j'ai cru comprendre qu'elle est fatiguée mais déterminée à continuer. Je les mets en ligne ainsi que le lien de ses vidéos, postées sur Youtube par Ivelise.
Le 26 mai, la pèlerine Ivelise arrivait à Villaviciosa et avait déjà 3semaines de marche à son actif et environ 400 km pour rejoindre Santiago. Elle a parcouru plus de la moitié du Camino et ce jour 28 mai elle a dû progresser de 40 à 50 km depuis Villaviciosa; donc il doit lui de l'ordre de 350 km à parcourir.


Photo Ivelise

Les Asturies (photo Ivelise) 

Ruine d'un monastère (photo Ivelise)

Ivelise dans les Asturies ( photo Ivelise)

Les Asturies églisede Nuestra Serfora de Los Dolores à Niembro  (7 km après Llanes
(Photo Ivelise)

Lien pour la vidéo d'Ivelise:

http://youtu.be/01e-SNUUm5k

mercredi 20 mai 2015

Camino del Norte: épilogue de l'escapade (pour moi)

Étape 5 : Lezama-Bilbao : 11 km.
Cette étape est courte et plaisante, le petit groupe constitué de Francine, Bernard, Ivelise et moi, démarre à 8 h 30 ; Danielle et Marie Josée marcheuses matinales, sont parties vers 7 h 30 comme tous les matins. Au début, nous sommes vigilants et attentifs au fléchage. Mais très vite, il n’est plus possible de se perdre et nous avançons sur un chemin en sous-bois qui mène au Mont Avril dont l’on domine la ville de Bilbao, hélas dans la brume ce jour, dommage !
Nous rencontrons un professeur de sport du lycée français de Bilbao. Très sympathique, il nous accompagne jusqu’à la rencontre avec ses élèves qui doivent flécher un itinéraire pédestre ; il nous explique les particularités et les spécificités de ce lycée au coût de scolarité élevé (de l’ordre de 7000 € par an), et géré par l’ AEFE (agence pour l’enseignement français à l’étranger).
Sportif et aimant la vie en plein air, ce professeur, originaire de Clermont-Ferrand, enseigne à Bilbao depuis 10 ans, et s’y plait énormément, d’autant qu’il a fondé une famille en épousant une espagnole. « La vie est très agréable en Biscaye » nous dit-il.
Une seconde belle rencontre nous attend un ou deux km plus loin en approchant de Bilbao ; il s’agi d’un basque, habitant de Bilbao. Nous lui demandons où se situe le musée Guggenheim dans le panorama. Il nous l’indique dans un français parfait, langue qu’il a appris enfant pendant les vacances scolaires, en rendant visite à ses oncles et tantes exilés en France à la fin de la guerre civile d’Espagne. Son grand père était maire nationaliste de Lezama et à fuit le régime franquiste.
Notre basque nous demande aussi quelle est la particularité de l’Athletico Bilbao. Devant notre ignorance, il nous livre la réponse ; il s’agit du seul club de foot de 1ère division d’Espagne qui aligne uniquement des joueurs issus de la région basque, en y associant parfois des joueurs du pays basque français ; ce fut le cas pour Bixente Lizarazu, originaire de Saint Jean de Luz.
Après ces échanges, nous continuons la descente vers la cathédrale de Bilbao et la vieille ville. Pour moi c’est bientôt la fin de l’escapade sur le Camino del Norte, pour cette fois, et je remercie les marcheurs sympathiques qui m’ont permis, d’oublier mes douleurs du début, et de surmonter le manque d’entraînement. Vers 13 h mes amis, Roselle et Henri, me récupèrent et me ramènent à Larressore.
Une mention particulière et un grand merci pour Ivelise qui a géré pour moi, les hébergements et le transport du sac à dos d’étape en étape. Sur ce point, j’ai compris et je retiens que le poids est un ennemi redoutable pour le marcheur.
Que sont devenus mes compagnons marcheurs durant ces cinq jours ?
Francine et Bernard, les amis alsaciens continuent jusqu’à Santander et rejoindront leur charmant village bas-rhinois, avant de nouvelles aventures à pied ou en vélo. Ce sont des sportifs aguerris.
Danielle et Marie Josée que nous retrouvons devant la cathédrale de Bilbao, poursuivent, je crois  leur pèlerinage jusqu’à Santiago ; il en est de même pour Ivelise, Alex et Elisabeth, et sans doute aussi pour Rebecca, son père et son oncle.
Melinda avance gentiment comme elle dit, mais sûrement ; elle nous a dit ne pas avoir de but impératif.
Quant à Denis et Anne, connus le premier jour et perdus de vue lors de la 3ème étape, je suppose qu’ils sont toujours sur le chemin. Denis avait même évoqué la possibilité de suivre la côte le plus longtemps possible.
Pour évaluer la petitesse de l'escapade en km, (100 km en cinq étapes, alors que la totalité du chemin avoisine ou dépasse les 800 km)vous trouverez, ci après, deux cartes prises sur un guide espagnol en anglais.

Bonne lecture ; voici encore quelques photos.

Crte des chemins espagnols menant à Compostelle

Tronçon San Sébastien Bilbao





Bilbao depuis le Mont Avril

Francine, Bernard Pierre et Ivelise avant la descente vers Bilbao
Photo transmise par Ivelise

Plongée vers la vieille ville.
Les pèlerins sur le parvis de la cathédrale de Bilbao. Pierre, Ivelise, Francine,Danieelle et Marie Josée.
Photo transmise par Ivelise.


Belles façades dans la vieille ville 



Place dans la vieille ville

La même place


A la recherche de la pension.






mardi 19 mai 2015

Camino del Norte: Gernika-Lezama

Amis lecteurs, vous trouverez ci-après les commentaires de l'étape 4
Bonne lecture.

Étape 4 : Gernika-Lezama  : 25, 3 km.
A 8 h 30, nous sommes devant l’église de Gernika et nous marchons un moment avec Rebecca, et ses père et oncle car Francine et Bernard avancent à leur rythme ; ils nous rejoindront à la 1ère pause casse croûte ; nous passons devant la reproduction de la fresque de Picasso dédiée à la ville, mais il est difficile de la prendre en photo car elle à moitié dans l’ombre et le contraste est grand ; la ville de Gernika se loge dans une cuvette et est comme dans un écrin de verdure.
Le chemin fléché est fort agréable et incite à la marche. Toutefois, avec la fête médiévale, les activités prévues commencent et nous sommes bientôt doublés par une kyrielle de VTT. Ils effectuent une randonnée et dont le circuit empreinte le Camino, sur un court segment, heureusement. Plusieurs fois, par prudence, Ivelise et moi, nous nous arrêtons et laissons passer de nombreux VTT. Il y a de quoi être subjugué par la beauté des paysages et des habitations, lesquelles témoignent pour certaines d’une relative aisance.  Il est vrai, qu’à l’échelle de l’Espagne, le Pays Basque et notamment la Biscaye, province dont Bilbao est la capitale sont des régions prospères.
Le sentier peu après avoir quitté le tronçon commun avec les VTT, rejoint une petite route qui mène au col de Gerekiz. Après 10 km de marche, faute de trouver un bar ouvert, nous profitons d’un endroit adéquat pour une pause ; Rebecca et sa famille nous rejoignent, puis Francine et Bernard accompagnés de Mélinda et d’Émilie, la marcheuse campeuse.
Nous partageons nos victuailles et, une fois reposés, en route pour Lezama sous un soleil de plomb car ce dimanche est la Journée la plus chaude avec une température qui avoisine 35°C. Déshydratés, les pèlerins apprécient en arrivant dans le village de Goikolexea, le petit bar sur la place de l’église ; il est ouvert avec une salle bien fraîche qui permet d’échapper un temporairement à la chaleur extérieure.
Peu avant Lezama, nous effectuons la jonction avec nos amies Danielle et Marie Josée qui sont des marcheuses courageuses et matinales ; cependant, elles n’omettent jamais les pauses casse-croûte et repas, et ont bien raison.
À Lezama, l’albergue municipale est fermée et nous avons réservé notre hébergement dans la casa rurale Matza, qui est en fait un hôtel rural. Il  est situé à 2 km du centre ville et ne sert pas de repas le dimanche. Fatigués, nous optons tous, après discussion, pour des plats  commandés et livrés sur place. La soirée s’achève paisiblement et nous serons d’attaque pour la petite étape de Lezama à Bilbao, soit 11 km à parcourir pour découvrir la capitale de la Biscaye depuis le mont Avril.

Encore quelques photos pour illustrer l’étape.
Fresque de Picasso 

Ivelise, Melinda, Robert et Rebecca

Les panneaux indicateurs du Camino

Ivelise sur le chemin à mi étape et les collines de Biscaye.



VTT sur le Camino.


Entre Gernika et Lezama



Pique nique avec Francine et Bernard.
Photo prise et communiquée par Ivelise






dimanche 17 mai 2015

Camino del Norte: étape 3

Amis lecteurs ,
Vous trouverez ci-après les commentaires de l'étape Markina-Gernika. Bonne lecture.

Étape 3 : Markina Xemein-Gernika  : 26, 3 km.
Ivelise, Alex, Elisabeth et moi, quittons, la casa rurale vers 8 h 30 par un temps doux mais couvert, en longeant une rivière jusqu’à Bolibar, ville natale de Simon Bolivar, le libérateur de l’Amérique du Sud. Il est 10 h et une pause casse croûte est la bienvenue dans ce village. Francine et Bernard nous rejoignent et cherchent un commerce ouvert ; hélas tout est fermé ; nous partageons nos victuailles et espérons trouver un bar ouvert 6 km plus loin à Munitibar.
Une marcheuse française solitaire passe, elle se prénomme Émilie, elle est peu causante, mais elle avance avec détermination et aisance, bien que chargée car elle campe.
Nous reprenons la marche, et peu après, le monastère de Cenarruza apparait, il est encore occupé par 6 moines. À Munitibar, nous retrouvons Émilie qui reprend déjà le chemin ; elle pratique l’ascèse car elle me dit s’imposer des contraintes dans sa marche. Danielle et Marie Josée sont là également et terminent leur casse croûte. Pour nous, c’est l’occasion de découvrir la variété de bocadillos de l’un des bars, ouvert et de se requinquer pour la suite de l’étape car il reste de 11 à 12 km avant de rejoindre Gernika.
Nous repartons détendus et marchons en discutant, Bernard est devant et, erreur fatale,  ni lui, ni nous, ne portons attention à un sentier bucolique qui oblique sur la droite. Nous suivons un large chemin qui peu à peu devient une voie de débardage pour les forestiers et se termine au sommet d’une colline, en cul de sac, à près de 400 m d’altitude. Sur le moment, le groupe est dépité et un brin découragé car il faut redescendre le mauvais chemin et retrouver le vrai sentier ; cette étourderie rallonge l’étape de 2 à 3  km et d’environ 400 m de dénivelé. Les jambes commencent à souffrir, mais le charme de ce tronçon, bucolique à souhait nous fait vite oublier notre erreur ; nous en rions même.
La suite de l’étape est sans problème et en fin d’après midi, nous atteignons Gernika, ville martyre de la Guerre d’Espagne, rendue célèbre, outre l’horreur de sa destruction par un bombardement de l’aviation allemande (Hitler soutenait Franco et testait ses stukas), par la fresque de Picasso.
Question hébergement, nous allons à l’albergue Gernika qui peut accueillir 40 pèlerins. Francine et Bernard ont pu réserver une chambre à l’hôtel Gernika, non sans mal car ce weekend, la ville organise une fête médiévale.
Avec Ivelise, Alex et Elisabeth, nous nous retrouvons dans un dortoir exigu de 12 lits ; Anne, la pèlerine landaise est déjà là et installée, de même que les 3 américains (Rebecca, son père Robert et son oncle), et Melinda. L’exiguïté du lieu implique une rigueur quasi militaire pour le rangement. Ivelise qui oublie ce principe, ou n’y prête pas attention, retrouve ses affaires sur son lit au retour du restaurant. Elle nous raconte le lendemain, avoir très mal dormi sur ce lit envahi de ses affaires personnelles, car elle n’osa pas faire de bruit, ni gêner les autres dormeurs avec sa lampe torche.
Je veux ici exprimer ma reconnaissance à Iveleise car elle s’occupe pour moi, qui ne parle pas espagnol, des réservations des hébergements et des transports de mon sac à dos. Je loue aussi ses capacités de marcheuse, car elle effectue d’une traite le Camino del Norte, après avoir parcouru le Camino Frances ; elle envisage même de laisser aller ses pas sur le chemin du Puy. Sa pratique régulière du Yoga lui confère le tonus nécessaire à ses projets de marche.
Au restaurant qui sert un menu pèlerin à 9 €, nous retrouvons, outre notre groupe, Denis le rémois, Anne et deux français de Nîmes. Nous passons une belle soirée ; je dois dire également que ma condition physique s’est améliorée.
À plus tard pour les commentaires des étapes 4 et 5.

Vous trouverez également quelques photos de l’étape 3.
Casa rurale de Markina Xemein.

La rivière que suit le Camino.

Daniel un pèlerin français et un âne basque.

Bolibar

Statue à la gloire de Bolivar

Le monastère de Cenarruza.

Au loin Gernika



Elisabeth, Pierre, les pèlerins nîmois, Denis, Anne, Melinda et Alex au restaurant à Gernika.
Photo prise par et communiquée par Ivelise.