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mardi 11 décembre 2012

LE SACOCHARD DE NOUVEAU ACTIF

Amis lecteurs,

Chers amis qui visitez régurièlement ce blog, vous m'avez fait part pour certains, de votre étonnement de ne plus recevoir de nouvelles et de commentaires relatifs  à l'actualité. je citerai Nicole C, que j'ai rencontrée à la belle exposition organisée par l'association des résidents de la maison de retraite de Nieul Le Dolent. Je pense également à Daniel M, à Pierre et Germaine L, et à d'autres.

C'est effectif, et je vous confie que ce long silence, résultait des effets nocifs de la prise d'un médicament qui avait engendré une addiction aux jeux de hasard et d'argent. Inutile de préciser que cet état de dépendance ne me rendait disponible que pour le jeu et me fermait aux autres activités. Le fait de stopper, après avis médical,  la prise de ce médicament m'a rendu toute mon autonomie et mon libre arbitre. c'est donc avec un  grand plaisir que je retrouve ce blog.
Et ces derniers temps l'actualité est généreuse en événements à commenter.
je commencerai par un coup de chapeau au 1er Ministre Britannique; il est conservateur et pourtant, il présente lui aussi un projet de loi sur le mariage de deux personnes du même sexe. La Droite française serait bien avisée de suivre l'exemple britannique, plus de mener ou participer à aux actions hostiles à ce mariage.


Et certes gouverner la France en ces temps de crise majeure se révèle un exercice difficile. Je crois que Pierre Mandés France, l'un de nos grands hommes d'État disait " Gouverner c'est choisir". Malgré cela, il est permis de qualifier de pusillanimes l'attitude et les choix des deux têtes de l'exécutif de la France, dans la gestion du dossier "Florange et ARCELORMITTAL" Dans cette affaire, le ministre A MONTEBOURG a eu de mon point de vue, la bonne démarche fait preuve de courage. Saluons la détermination des syndicalistes de Arcelor-Mittal, et notamment de leur leader Édouard Martin. Vus les emplois qui disparaissent, la classe ouvrière à du souci à se faire pour sa survie.
ceux qui le souhaitent peuvent lire ou relire le livre d'Aurélie FILIPPETTI " Les derniers de la classe ouvrière". Elle est elle-même, fille de mineur et élue députée de la Lorraine, elle est en charge du Ministère de la Culture.
Enfin pour ce billet, citons deux bons films récents (2011) qui rendent meilleurs, mettent en scène des gens simples avec le sens du devoir , de la solidarité, en un mot, pétris d'humanisme. Ils passent actuellement sur la chine cryptée et ils sont diffusés en DVD.
Il s'agit du film de Robert GUÉDIGUIAN "Les neiges du Kilimandaro" et du film de Aki KAURISMÂKI  "Le Havre"









mercredi 17 octobre 2012

14 octobre 2012: les retraités manifestaient à La Roche sur Yon

Amis lecteurs,
 Le 14 octobre, les retraités manifestaient pour la défense de de leur pouvoir d'achat. la plupart d'entre eux sont l'oins de l'opulence. Leur pouvoir d'achat s'érode d'année en année.
Vous trouverez ci dessous le communiqué de la FGR-FP et quelques photos des manifestants qui étaient environ  150.


FÉDÉRATION GÉNÉRALE DES RETRAITÉS
DE LA FONCTION PUBLIQUE
20 Rue Vignon – 75009 PARIS
Site internet : fgrfp.org


                                                     


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

   LA JOURNÉE DU  11 OCTOBRE A ÉTÉ UN MOYEN POUR LES RETRAITÉS
                                                                 D’EXPRIMER LEUR VOLONTÉ DE CHANGEMENT…..




- Compte tenu du discours matraqué par tous les représentants du pouvoir économique qui cherchent à créer un climat anxiogène en brandissant la menace de suppressions d’emploi  au nom de la compétitivité ou celle de leur départ à l’étranger, et ce, dans le cadre d’une crise systémique industrielle et financière dont les retraités ne sont pas responsables,

- Compte tenu du discours de culpabilisation largement entretenu à l’égard des retraités  qui, par ailleurs, représentent un monde plus éclaté que celui des actifs et qu’il est donc toujours plus difficile de les mobiliser,
           
             La FGR-FP  considère que la journée nationale d’action du 11 octobre dernier a été l’occasion pour les retraités de rétablir la vérité sur la réalité de leur condition économique et sociale, réalité très éloignée du discours ambiant qui les désigne comme des privilégiés. En ce sens, elle est une réussite,
     
            Le Président de la République ayant exprimé largement son souci de réformer, en mettant en œuvre une politique basée sur plus de justice sociale et plus de justice fiscale, le Premier Ministre ayant pour sa part affirmé que les retraités n’ étaient pas des nantis, les retraités en défendant leur pouvoir d’achat ont su démontrer qu’ils ne voulaient pas être les véritables « pigeons » des réformes en cours tant au niveau fiscal qu’au niveau du financement de la protection sociale.

Paris, le 17 octobre 2012



CONTACT : Annick MERLEN Secrétaire Générale tél : 01 47 42 80 13  


Ci- après quelques photos , prises et communiquées par notre ami Jean Pierre MAJZER

Les retraités devant la préfecture de la Vendée

Les leaders s'expriment

Jacques MARQUOIS, le secrétaire départemental de la FGR-FP

Les retraités attendent le retour de la délégation reçue par le préfet ou son représentant.

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Ce soir (ou jamais): une bonne émission de FR3

Amis lecteurs,
Si le sommeil n'est pas le plus fort, je ne rate jamais l'émission de Frédéric TADDEI, qui toujours intéressante. Il faut même regretter que cette émission, qui devait déranger l'ancien pouvoir (peut-être), soit passée, de quotidienne à hebdomadaire. 
Pourquoi, sous l'ère HOLLANDE, ne redeviendrait- elle pas quotidienne? De plus F TADDEI compose toujours le panel de ses invités, avec éclectisme.
Pour ceux qui ne connaissent pas l'émission, en voici le synopsis, pris sur le site de TÉLÉRAMA.

SYNOPSIS DE L'ÉMISSION

Conçu comme un espace de liberté du petit écran, le plateau de «Ce soir (ou jamais !)» donne la parole à toutes les cultures, tous les intellectuels et artistes. Qu'ils soient au coeur de l'actualité ou inconnus du grand public, les personnalités et les talents les plus variés amènent tout un chacun à jeter un regard différent sur le monde dans lequel nous vivons. L'émission s'organise autour de trois grandes parties : la revue de presse, qui a fait la réputation de cette émission depuis son lancement ; un grand débat de société, puis une troisième partie plus artistique. Comme à chaque fois, l'émission se conclut en musique avec la performance en live d'un artiste sélectionné personnellement par Nicolas Preschey.

INFORMATIONS DÉTAILLÉES de l'émission du mardi 16 10 2012

Frédéric TADDEI, présentateur de l'émission
 Pour la partie consacrée à la revue de presse que j'ai regardée, les thèmes abordés étaient:
la taxation des oeuvres d'art; ce fut une empoignade entre pro et anti taxe. il ressort de ces débats, entre autres, qu'il existe une addiction des collectionneurs. J'ai eu une pensée pour la jeune personne  avec laquelle je m'étais entretenu de ces problèmes d'addiction.
la dépénalisation du cannabis fut également abordée, de même que l'héritage de Vichy dans les domaines de la vie courante. La carte d'identité, fut instituée par le régime de Vichy, dans le but de traquer les "mauvais français" et les déchoir de la nationalité française. Ce fut le cas pour les juifs qui furent exclus de la Fonction Publique et déchus de leur nationalité. citons aussi: les ordres professionnels et la retraite des vieux. la liste est longue.

lundi 8 octobre 2012

MONSANTO, COMMENT S'EN PASSER.

Amis lecteurs,
Toujours tiré du Canard Enchaîné du 03 octobre 2012, voici un article qui met en valeur les recherches de l'INRA, pour se passer des semences MONSANTO. 
Bravo à l'INRA pour ses recherches. 

Le Canard enchaîné mercredi 3 octobre 2012

Un beau film à voir ou revoir: "Avoir 20 ans dans les Aurès"

Amis lecteurs,
Le Canard Enchaîné est vraiment d'une lecture enrichissante. Voici un article qui nous renvoie en pleine figure notre passé colonial, disons plutôt, celui de la FRANCE. Comme une médaille, elle est fière de son coté "face", mais elle doit aussi assumer son coté "pile".
voici ci-après l'article à propos de René Vautier et de sa filmographie engagée.
Bonne lecture.


mardi 18 septembre 2012

FÉLICITATIONS JEFF

Amis lecteurs,

Mon ami Jeff, enseignant à WALLIS que j'ai connu durant mon séjour dans ce territoire français des antipodes, vient d' écrire de belles pages sur Wallis. Il jette un regard croisé sur le temps présent (de son séjour) et celui des années 1940 - 1942,  période durant laquelle le résident Vrignaud dirigeait le protectorat.
je vous recommande la lecture de cet ouvrage, passionnant, notamment pour ceux et celles qui ont séjourné à Wallis.
Il est édité chez l'Harmattan dans la collection: lettres du Pacifique.

Livre

Livre Le résident d'Uvéa
Détail de l'ouvrage

recto • verso

LE RÉSIDENT D'UVÉA

François Robin
Lettres du Pacifique
ROMANS, NOUVELLES OCÉAN PACIFIQUEPolynésie française 


Joseph Vrignaud arrive à Wallis après avoir été nommé professeur au lycée de l'archipel. Pourquoi a-t-il demandé cette affectation lointaine ? Quels sont ses liens de parenté avec le capitaine médecin Léon Vrignaud, résident de France à Uvéa alors que le petit protectorat était fidèle au maréchal Pétain ? Durant son séjour, le héros se frotte à la culture polynésienne tout en essayant de comprendre l'attitude du représentant de la France pendant la Seconde Guerre mondiale.


lundi 17 septembre 2012

Brève balade dans la marais poitevin

Amis lecteurs,
Voici quelques vues du marais poitevin, prises, le 19 08 2012, au cours d'une promenade en barque sur les canaux du marais au départ de Coulon.

Conche du marais poitevin








Abbaye de Nieul sur l'Autise, proche du marais Poitevin



Les écologistes dans la majorité

Amis lecteurs,
Voici un article (une interview) pertinente de Denis BAUPIN, parue dans Libération.fr du 17 septembre 2012. Bonne lecture.

Denis Baupin, à Paris, le 6 juin 2012.
Libération .fr
Denis Baupin, à Paris, le 6 juin 2012. (Photo François Guillot.AFP)


Denis Baupin : «Les écologistes sont sortis du confortable rôle d’opposant critique»

17 septembre 2012 à 19:59

INTERVIEW Nucléaire, traité européen, droit de vote des étrangers... Le député EE-LV s'exprime sur le positionnement de son parti dans la majorité.

Par JONATHAN BOUCHET-PETERSEN
Au premier jour des journées parlementaires d’Europe Ecologie-Les Verts à Nantes, Denis Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale, évoque sa satisfaction après la conférence environnementale et son opposition au traité budgétaire européen. Il demande aussi au Premier ministre de désavouer Manuel Valls après ses propos sur le droit de vote des étrangers aux élections locales.
Avec dix-sept députés, douze sénateurs et deux ministres, EE-LV n’a jamais été autant partie prenante du pouvoir.
Nous avons complètement changé de dimension. Nous avons désormais un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale comme au Sénat, et nous appartenons pleinement à la majorité actuelle. Nous sommes aux manettes, ce qui nous place en capacité de vraiment faire changer les choses et nous sort du confortable rôle d’opposant critique.
Après la conférence environnementale, les écologistes ont applaudi François Hollande et de Jean-Marc Ayrault. Votre secrétaire national, Pascal Durand, a même évoqué «un moment de plaisir»...
Le résultat de la conférence environnementale montre la pertinence de notre choix d'être dans la majorité. C'était un pari de signer un accord avec les socialistes, en mettant au cœur la transition écologique. Visiblement, il est réussi. Nous ne sommes qu’au démarrage d’un processus, mais le président de la République et le Premier ministre ont envoyé des signaux très forts. Ils ont ouvert les portes à la transition que nous portons depuis des années. Maintenant, nous leur disons : chiche !
Comme expliquez-vous cette «verdisation» soudaine du discours de l’exécutif? Par la crise? Par tactique politique à un moment où des actes forts étaient attendus?
Il y a sûrement un peu de tout ça, mais peu importe. Depuis des mois, on disait que les écologistes avalaient des couleuvres, or la conférence environnementale a montré le contraire. On ne nous demande plus si nous allons quitter le gouvernement et les couleuvres supposées apparaissent comme des initiatives individuelles. Le gouvernement a bien compris le réservoir de développement économique que représente la transition écologique. D’autant plus en période de crise, dont la forte hausse du prix de l'énergie est une des causes majeures. Nous importons 60 milliards d'euros de pétrole et de gaz chaque année, mieux vaut investir cet argent sur notre territoire. La voiture qui consomme 2 litres aux 100 kilomètres, projet repris par Ayrault, est un chantier majeur et il est important que les plus hautes autorités de l’Etat affirment que le véhicule sobre est l’avenir de l’industrie automobile.
En matière de nucléaire, la fermeture confirmée de la centrale de Fessenheim en 2016, c’est suffisant ?
Même si nous ne voulons pas limiter la transition énergétique à cette dimension, le nucléaire reste un point crucial. Nous sommes satisfaits que le président de la République ait confirmé l’arrêt de Fessenheim, ce qui ne nous empêche pas de dire que 2016 nous semble une date trop tardive. Mais plus important que la fermeture administrative, il y a le moment où on arrête les réacteurs en appuyant sur l’interrupteur. Nous demandons à ce que ce soit fait le plus vite possible, notamment pour faire des économies.
Comment ça?
Pour continuer, au-delà de juin 2013, à faire fonctionner Fessenheim, il faut, selon le rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), investir des dizaines de millions d’euros. Nous pensons qu’il vaut mieux investir cet argent dès maintenant dans le démantèlement de la centrale, pour en faire une vitrine de ce marché qui s’annonce considérable et sur lequel la France peut être un fleuron. Dans l’accord législatif que nous avons signé avec les socialistes, l’objectif est de faire émerger une filière d’excellence dans le domaine du démantèlement. Je propose donc que le gouvernement demande à la Cour des comptes s’il y a une pertinence économique à investir dans des travaux coûteux plutôt que dans les emplois d’aujourd’hui et de demain. Dernier point, nous sommes inquiets du laxisme en matière de sûreté nucléaire : il y a de nombreux incidents et très peu de sanctions. L’ASN reste très faible. Nous voulons donc qu'à l’occasion du renouvellement de ses membres, en novembre prochain, son nouveau président soit une personnalité au-dessus de tout soupçon. Nous demandons également que le collège de l’ASN accueille des opposants au nucléaire. Il est important que chacun puisse faire confiance à l’ASN.
La plupart des parlementaires EE-LV ont l’intention de voter contre le traité budgétaire européen. N’y-t-il pas un risque de fracture de la majorité?
Tout d’abord, je me réjouis que Jean-Marc Ayrault et son ministre des Affaires européennes, Bernard Cazeneuve, disent désormais qu’ils cherchent à convaincre et qu’ils n’usent pas d’un argument d’autorité. Nous ne sommes pas dans le registre de la majorité au garde-à-vous, mais nous ne trouvons surtout pas pertinent de dramatiser la ratification d’un traité qui est d’abord un héritage du pouvoir précédent. Ce texte ne définit ni notre idéal européen, ni celui des socialistes. Ce qui m’amène à être contre le traité budgétaire, c’est d’abord parce qu’il incarne un frein à la transition écologique. A un moment, il nous faudra bien investir fortement dans des reconversions industrielles et énergétique, et nous aurons alors besoin de pouvoir nous endetter positivement. Nous ne souhaitons pas que la «règle d’or» soit instituée par un traité et nous ne pensons pas qu'à nous: le redressement dans la justice doit rester possible pour tous les Européens. C’est pour cela que nous défendons un non fédéraliste. J’espère que nous arriverons à avoir une position unanime en ce sens.
Que répondez-vous à Manuel Valls, qui juge que le droit de vote des étrangers aux élections locales n’est «pas une revendication forte» et «pas un élément puissant d’intégration»?
Ce genre de propos est attristant. Et même si on peut en comprendre le but, nous ne partageons pas le positionnement de Manuel Valls, qui se pose en ministre de l’Intérieur fort incarnant une gauche responsable. Même en étant responsable, je croyais que la position de la gauche c'était l'équilibre des droits et des devoirs, pas seulement les devoirs, les devoirs et encore les devoirs. Et parmi les droits, s’il y a bien un combat emblématique de la gauche depuis trente ans, c’est le droit de vote des étrangers aux élections locales comme une reconnaissance de l’intégration des résidents étrangers non communautaires à la vie de la cité.
Et faites-vous de ce droit un facteur d’intégration?
Evidemment! Quand ils iront dans les bureaux de vote choisir leur maire, ou quand ils seront candidats pour être conseillers municipaux, ils se sentiront davantage intégrés. Quel républicain, et Manuel Valls revendique d’en être un, peut penser le contraire? Au moment où Vincent Peillon nous parle de la morale laïque est des symboles liés à la République, affirmer que le droit de vote n’est pas un facteur d’intégration apparaît comme un non sens.
Demandez-vous à Jean-Marc Ayrault de clarifier la position du gouvernement ?
Bien sûr. La question qui se pose est de savoir s’il s’agit d’une sortie solitaire de Manuel Valls, dans un positionnement tactique de partage des rôles au sein du gouvernement dont chacun pourra penser ce qu’il veut, ou bien s’il s’agit d’un revirement du gouvernement en opposition avec les engagements de campagne de François Hollande. Un rappel à l’ordre serait utile, il faut que le Premier ministre réaffirme que cette promesse non négociable sera tenue.


vendredi 14 septembre 2012

Conférence environnementale



Bonjour amis lecteurs

Veuillez trouver ci-joint une tribune  publiée sur le site du Nouvel Observateur, intitulée « Conférence environnementale, J-7 : nous n'avons pas le droit à l'erreur ». Elle vient de m'être transmise par mon ami Jean Paul.
Vous trouverez la liste des signataires de cette tribune ci-dessous.



Conférence environnementale, J-7 : nous n'avons pas le droit à l'erreur

Il faut absolument réussir la conférence environnementale pour la transition écologique. Après la conférence sociale, il faut aborder le temps long de l’environnement, qui est une des composantes pour nous sortir de la crise. A ce titre, la transition énergétique et plus largement la transition écologique est essentielle.

Inégalités sociales et environnementales vont de pair
Depuis plus de cinq ans, le monde est soumis à des turbulences économiques qui menacent les équilibres. Ces turbulences, déclenchées par une crise financière, montrent les impasses des réformes du système bancaire et financier depuis trente ans. Les crises financières et économiques masquent les autres menaces bien réelles sur le monde.
Le dérèglement climatique, la perte de biodiversité, la hausse du coût des matières premières, le chômage, les compétitivités hors coûts sont des indicateurs passés au rouge. La gouvernance mondiale piétine.
En regardant avec lucidité la situation actuelle, nous pouvons affirmer que les inégalités environnementales vont de pair avec les inégalités sociales. Il faut donc construire un nouveau modèle de développement qui soit économe en ressources naturelles et vivantes, respectueux de l’environnement en réduisant son empreinte écologique, et qu’il garantisse la justice sociale tout en créant de la richesse. Ceci est primordial si nous voulons transmettre un monde vivable aux futures générations plutôt que l’angoisse de résorber les dettes (économiques et écologiques !) contractées par leurs aînés.

Ne pas céder au pessimisme ambiant
C’est bien la notion de temps qui est au centre de la prochaine conférence. Il faut décliner les temporalités sur les pôles du développement soutenable. L’urgence aujourd’hui est la sauvegarde et l’amélioration des orientations sociale et écologique de l’Europe, et partant de la sauvegarde de l’euro, dans une rénovation de sa gouvernance. On ne doit pas céder au pessimisme ambiant. L’impuissance dans ce domaine marquerait le début d’une régression majeure.
L’Europe doit retrouver son esprit initial, celui de la solidarité, de la combativité et surtout démontrer qu’elle a construit un modèle social et environnemental exemplaire, porteur d’espoir en l’avenir et que tout ceci fait partie de son identité et doit lui permettre de retrouver le chemin de la compétitivité, de l’emploi et d’une nouvelle croissance. Sa capacité unique, parmi les grandes régions du monde, à gérer le défi environnemental constitue certainement le point d’appui le plus solide pour construire ce nouveau modèle de société.

Mettre fin à une croissance destructrice
Les signataires attendent de la conférence environnementale qu’elle aborde la prospective de nos sociétés.
Cette prospective s’appuiera aussi sur les voies ouvertes par la conférence sociale. S’il n’y a pas des emplois d’avenir solides, des transitions professionnelles, une révision du régime des prélèvements obligatoires, la croissance soutenable sera incomprise. Le mot croissance peut inquiéter dans un univers dont les ressources deviennent rares, mais l’adaptation à un monde naturel sous tensions est en soi, par ses investissements colossaux, génératrice de croissance, mais une croissance qui ne sera plus destructrice. Il nous faut à l’occasion de la conférence construire des indicateurs de bien-être qui ne masquent pas les souffrances quotidiennes.
La conférence ne peut mettre de côté les acquis des Grenelles de l’environnement et de la mer, elle doit les faire fructifier pour trouver comme pour le Grenelle 1 un compromis national.
On peut admettre la réduction de l’énergie nucléaire dans notre mix énergétique, mais sans la sécurisation des parcours des salariés, nous allons au conflit. Le défi est de développer l’emploi par l’amélioration de l’environnement, non de s’enfermer dans le faux dilemme "emploi OU environnement".

Ce que nous attendons de la conférence
La démocratie sera au centre de la conférence, il faut des expertises contradictoires et soumises à des critères scientifiques et de connaissance de la demande sociale, mais aussi des organisations en prise avec la société et qui s’engagent.

Un programme est concevable et il faudra :

- Mettre en œuvre un programme de recherche et d’innovation autour des pôles du


développement durable, dont l’éducation.

- Renforcer et financer la stratégie nationale pour la Biodiversité pour en faire au même titre que l'énergie et la lutte contre le réchauffement climatique, un axe central de recomposition de notre modèle de développement et du ménagement de nos territoires.
- Construire et lancer un important programme de réhabilitation thermique du bâti (réponse à la précarité énergétique comme au déficit de la balance des paiements) et d’investissement dans les infrastructures de transport et de production, économes en ressources voire productrice de "plus environnementaux".
- Lancer un ambitieux programme pour améliorer conjointement santé humaine et santé des écosystèmes, qui ont parties liées.
- Mettre en place une procédure de révision des régimes de prélèvements obligatoires.
- Etudier, avec des dispositifs d’expérimentation, l’économie de fonctionnalité qui économiserait les ressources naturelles et vivantes.
- Concevoir des temporalités différentes selon les objets de notre développement, et réviser les temps de la mobilité.
- Elargir les débats publics pour sortir des corporatismes qui bloquent la société qu’il faut réformer
- Construire des dialogues, social et environnemental, articulés avec l’efficacité économique. - Développer une stratégie européenne concertée, de solidarité.

Nous avons du temps, mais peu de temps, pour remplacer la finance devenue folle par les acteurs d'un avenir solidaire et durable. Beaucoup de nos concitoyens attendent, la suite de notre nouvelle histoire de France, dans une Europe résolument optimiste.

Liste des signataires :

François Chérèque, secrétaire général de la CFDT

Christophe Aubel, directeur d’Humanité et Biodiversité
Alain Alcouffe, économiste, professeur à Toulouse 1
Dominique Bourg, philosophe, Université de Lausanne, vice-président de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’Homme (FNH)


Patrick Criqui, économiste, directeur de recherche au CNRS

Alain Grandjean, économiste, membre du Comité stratégique de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’Homme (FNH)
Bruno Genty, président de France Nature Environnement
Patrice Halimi, médecin, secrétaire général de l’Association santé environnement France (Asef)
Jean-Charles Hourcade, économiste, directeur de recherche au CNRS

Jean Jouzel, directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)

Jacques Weber, directeur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad)


Pierre Henry, directeur général de France Terre d’asile

Luc Bérille, secrétaire général de l’UNSA
Gilbert Cette, économiste
Serge Guérin, sociologue, professeur à l'ESG Management School
Vincent Merle, professeur au Conservatoire national des arts et métiers
David Courpasson, professeur de sociologie EMLYON Business School, chercheur, OCE Research Center


Francis Kessler, école de droit de la Sorbonne, université de Paris 1

Jérôme Gautié, économiste, professeur à l'université Paris 1
Marc Fleurbaey, professeur d'économie à l'université de Princeton (États-Unis)
Emmanuel Combet, économiste
Olivier Dupuis, secrétaire générale du Comité national des entreprises d’insertion
Antoine Bevort, professeur de sociologie au Cnam
Bernard Perret, socio-économiste
Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux
Estelle Sommeiller, docteur en économie Ires (Institut de recherches économiques et sociales)
Christian du Tertre, économiste, professeur à l'université Paris Diderot – Paris 7
Patricia Savin, présidente d’Orée
Syndex et Antoine Bastide, Jeanne Hominal, Jean-François Poupard, Jean-Paul Raillard du comité de direction
L’association 4D et Pierre Radanne, président, et Jacques Varet, vice-président
Bettina Laville, directrice de la rédaction de Vraiment durable
Françoise Héritier, anthropologue, professeur honoraire au Collège de France
Robert Barbault, écologue, professeur émérite à l'UMPC. 

Elections en HOLLANDE

Amis lecteurs,
Voici un article paru dans LIBÉRATION de ce jour au sujet des élections en Hollande.
Bonne lecture.

Libération du vendredi 14 09 2012

Escapade à AMSTERDAM

Amis lecteurs,
vous trouverez, ci- après, quelques photos de notre escapade à Amsterdam et dans la campagne néerlandaise, du 07 au 10 septembre 2012.
Ce fut un grand weekend, avec le soleil et la chaleur, propice à la flânerie dans la vieille ville et le long des canaux.
Ce qui est frappant dans Amsterdam, c'est le nombre bicyclettes et de cyclistes qui circulent dans tous les sens et sans casque, avec parfois deux jeunes enfants en plus sur le vélo. les triporteurs sont également nombreux.
Et tout ce monde vit dans une apparente bonne humeur , avec décontraction. Et un coup de chapeau à nos amis hollandais d'Amsterdam : ils sont très accueillants.
Nous n'avons pas testé les très nombreux "coffee shop"où l'on fume librement certaines herbes. Bref, ce fut un réel dépaysement. ci- après quelques vues d'Amsterdam et de la campagne environnante.
Et puis, ce WE précédait le jour du vote (le 12 septembre) pour les élections législatives qui ont vu la victoire des partis europhiles ( Libéraux et travaillistes) avec un net recul de l'extrême droite qui a fait campagne pour la sortie de l'euro.

un des visages du centre ville



beaucoup de vélos

un des nombreux canaux

Facades typiques le long des canaux

Immeuble ne forme de navire. C'est aussi l'entrée d'un tunnel autoroutier.

l'hôtel de l'Europe


Le Rijks museum

pour fumer en toute liberté


un grand lac intérieur

Le village de Marhen: il comprend une fabrique de sabots

C'est la fête à Volemdam

Les célèbres moulins à vent