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dimanche 17 mai 2015

Camino del Norte : suite


Amis lecteurs, vous trouverez ci-après les commentaires de la seconde étape sur le Camino del Norte, ainsi qu'une sélection de photos qui illustrent cette journée.
Bonne lecture.

Étape 2 : Deba-Markina Xemein : 22, 4 km.
Voici quelques informations à propos de l’albergue municipale de Deba : elle est située, en centre ville, dans le bâtiment de la gare ferroviaire et peut accueillir, pour 5 € la nuitée, 40 pèlerins en dortoirs, dans de bonnes conditions. Sa situation est pratique pour les pèlerins qui disposent de tous les commerces à proximité, dont deux cafés-restaurants qui ouvrent à 7 h pour le petit déjeuner. Je dinai dans l’une d’elle, sans prendre la peine de comparer tellement j’étais éprouvé par l’étape et je me fis arnaquer consciemment en payant 27€ pour des mets quelconques alors que le repas pèlerin varie de 9 € à 14 €.  Et à 21 h 30, je dormais.
Hier soir,  j’ai croisé Anne à l’albergue ; elle s’enquit de mon état physique et je lui fis part de l’option de faire porter le sac pour cette étape.
À 7h 45, je suis enfin prêt, la fatigue semble s’être évaporée, avec toutefois les jambes lourdes ; je m’apprête à effectuer une journée en solitaire, pensant que tous les marcheurs sont déjà sur le chemin vu que le dortoir est vide à l’exception d’un français qui me demande en anglais ma nationalité. Il arrête sa pérégrination, vers Santiago, après trois jours de marche, car il souffre atrocement d’arthrose rhumatoïde au niveau de l’épaule ; je compatis devant sa tristesse et je comprends son dépit.
Ivelise ne m’a pas oublié ; elle a déjà petit déjeuné, elle vient me chercher et me conduit dans le café où je retrouve les pèlerins américains dont Robert qui me remet la gourde que j’avais perdue à l’arrivée hier. Après un café au lait et des toasts grillés, nous débutons notre marche vers Markina Xemein en ouvrant bien les yeux ; cela est une sage précaution car les flèches qui indiquent le chemin sont théoriquement absentes sur les trois premiers km, jusqu’à l’Ermitage Santo Cristo del Calvario. Mais les flèches ont été repeintes et le sentier est bien balisé. Nous effectuons une première halte à cet ermitage  qui offre une jolie vue sur la côte. C’est là aussi que je rencontre pour la 1ère fois les pèlerines Marie Josée et Danielle ; elle vivent à Paris, et sont des marcheuses accomplies et aguerries car elles ont déjà foulé les sentiers de nombreuses voies vers Compostelle, dont la voie de Tours, et le Camino Frances, si j’ai bien compris.
Nous marchons avec les américains Alex et Elisabeth, avec Marie Josée et Danielle, mais aussi avec Francine et Bernard. D’autres pèlerins nous dépassent, dont Rebecca, accompagnée de ses père et oncle, ainsi que Melinda, la jeune pèlerine suisse, qui avance gentiment, comme elle le dit si bien. Puis, la halte restauration à Olatz est la bienvenue et offre l’occasion d’apprécier les bocadillos de tortilla de patatas. Nous effectuons un autre arrêt casse croûte à mi-chemin, en profitant d’un abri avec une fontaine. Ensuite c’est une progression tranquille jusqu’à l’entrée de Markina, où le propriétaire de la casa rurale vient nous récupérer en voiture car son albergue est à l’écart du Camino. Il en profite pour nous montrer une chapelle insolite, bâtie autour de deux énormes rochers.
L’accueil dans la casa rurale est sympathique. Francine et Bernard, les marcheurs alsaciens, optent pour une chambre matrimoniale, afin de mieux dormir. Les autres, se partagent un dortoir de 20 places ; Thomas, un américain qui découvre le chemin en bus, car il ne peut pas marcher est déjà installé ; nous pouvons de ce fait étaler nos affaires. Nous en profitons aussi pour faire laver et sécher notre linge sale en commun.
À 19 h, le repas pèlerin est prêt ; il est copieux et délicieux, avec une mention particulière pour les anchois frais et grillés qui accompagnent le plat de résistance. Cette albergue privée est à recommander pour la gentillesse de ses propriétaires, la qualité du repas et le rapport qualité prix ; le repas du soir, tout compris, l’hébergement et le petit déjeuner, ne dépassent pas 24 €.
A 20 h, un groupe de pèlerines espagnoles s’installe pour le repas ; plusieurs d’entre elles parlent le français. A 21 h 30, nous nous préparons pour une bonne nuit. J’ai aussi opté pour le transport du sac à dos pour la prochaine étape. Ivelise s’occupe des démarches et effectue la réservation de l’albergue à Gernika.

Voici quelques photos de l’étape 2.


Melinda er Elisabeth au départ de l'étape vers Markina.


Pierre et Ivelise au départ de Deba
Photo Ivelise

Bateaux amarrés le long de la ria de Deba
Vue depuis l'ermitage

Elisabeth, Ivelise et dos Melinda

Vue aux environs de Olatz


Vieille ferme après Olatz


Bernard, Francine, Elisabeth, Danielle, Marie José, Alex et Ivelise.


Vue depuis le chemin qui mène à Markina

L'arrivée est proche.


Une chapelle particulière à Markina

Francine, Alex, Elisabeth,Thomas, Pierre, Ivelise et Bernard s'apprêtent à savourer l'excellant dîner
de la Casa Rurale Intxauspe à Markina.



1 commentaire:

  1. Très belles photos, superbe région qui donne envie de suivre tes traces !

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