J'ai subi hier au CHU de Nantes, un intervention bénigne, mais qui requiert une haute technicité de la part des opérateurs et de leurs assistants. Après cette journée, j'éprouve des sentiments de reconnaissance et de fierté devant la qualité de notre système de soins, surtout public, qui reste l'un des meilleurs du monde.
Bravo donc, à l'hôpital public, pour son efficacité, ses performances, ainsi que le dévouement et les compétences des personnels médicaux et soignants.
Je tiens à le dire en ces temps, où le démantèlement de notre système de soins est en cours, avec, comme unique moteur des réformes , hélas, la seule logique comptable. Où est dans ses réformes, la place du patient qui doit être le pivot, autour duquel s'organisent les réflexions afin de bâtir des projets à taille humaine. Comme me l'a dit un médecin hospitalier :" nous ne gérons pas des stocks de petits pois, mais nous avons à faire à des malades qui sont nos patients".
Alors des réformes : oui, mais en conservant le sens de l'humain. Oui à la contrainte comptable, mais sous réserve qu'elle intègre la dimension humaine. Les personnels médicaux et soignants doivent se sentir bien dans leurs hôpitaux; c'est l'une des conditions pour une bonne prise en charge des patients.
Halte à la casse actuelle de l'hôpital public. Que les partis en lice pour les élections de 2012, intègrent l'hôpital dans leurs projets.
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