bonne lecture.
Mercredi 10 juin : deux étapes en une :
Santander Santillana Del mar.
À 7 h c’est le
départ de l’albergue, sous un fin crachin. Heureusement à deux pas un premier
café ouvre et accueille pèlerins et travailleurs pour un « café con
leche » et un croissant. La sortie de ville de Santander est très
agréable, par une belle avenue ombragée.
C’est là que
je rencontre Eduardo, il est portugais et à la retraite ; il a parcouru
tous les chemins vers Santiago. Il me dit que je pourrais emprunter le chemin
portugais avec ma femme au départ de Porto. Il est de 300 km et n'est pas
difficile.
Eduardo dit marcher
jusqu'à 40 km par jour mais il va doucement et longtemps. Il réside près de
Porto et en une semaine de marche il peut se rendre à Santiago, ce qu’il réalise
de temps à autre.
J'ai
normalement prévu de m'arrêter à Boo de Pielagos après 14 km de marche. Avec
une arrivée à Boo vers 11 heures il est plus judicieux de continuer jusqu'à
Santillana Del Mar, soit 16 km supplémentaires. Les pèlerins traversent le bras
de mer grâce au train qui va de Boo à Mogro ; le voyage dure deux minutes et
fait gagner sept kilomètres de marche. Sur le quai les pèlerins se retrouvent ;
il y a les trois américaines et les deux landais que je reverrai à Santillana
Del Mar.
Un stop au
café de la gare de Mogro est le bienvenu car il permet une pause casse
croûte ; ensuite, je suis quatre espagnols des Canaries. Ils s’arrêtent et
je me retrouve seul sur une petite route non fléchée ; durant deux heures,
c’est une progression à l’estime ; ensuite les flèches jaunes
réapparaissent et me conduisent à l’étape, où je trouve un hébergement dans une
pension.
Fléchage du Camino à Santander |
Le chemin suit cette avenue |
Jocelyne, et les deux pèlerins landais dans le train entre Boo et Mogro. |
Anna et Jocelyne |
Avec Eduardo, le pèlerin portugais |
Le chemin rencontre aussi des zones industrielles; ici, l''usine Solvay 5 km avant Santillana Del Mar |
Jeudi 11 juin 2015 : Sortie imprévue du Camino
del Norte :
Le Camino
s'arrête aujourd'hui pour moi. En voici les raisons ci-après :
J'ai fait des
étincelles hier question marche. Je le paie aujourd'hui ; ce matin en me levant
je suis complètement coincé du dos et je ne peux plus avancer. Il est 7 h
30 et heureusement le propriétaire de la pension est réveillé. Il m'indique où
se trouve le centre de santé où je me rends. En absence de possession de la
carte européenne de sécurité sociale je dois effectuer ou subir le circuit du
non assuré. Quelle galère, enfin deux heures plus tard je vois un médecin, une femme
en l’occurrence, elle m'examine et conclut à des douleurs musculaires liées au
port du sac. J'ai droit à une piqure miracle qui me soulage assez vite. Mais le
médecin me prévient :« pas question de continuer la marche avec le
sac ». Je dois impérativement arrêter 3 ou 4 jours avant un nouveau
départ.
Résultat des
courses, je reste à Santillana Del Mar, un magnifique village médiéval de plus
de 4000 habitants que j'ai découvert sous la pluie; il y a même un Parador. Ce
village évoque Rochefort en terre en Bretagne, ou Collonges la Rouge en
Corrèze, voir Riquewihr en Alsace.
Et
Heureusement hier en demandant à un cycliste, où se trouvait l'albergue, celui-ci
m'a proposé une chambre dans sa pension ; bien m’en a pris, sinon j'étais à la
rue à 8 h ce matin.
Le Parador de Santillana Del mar |
De beaux bâtiments |
Santillana |
Miguel, le sympathique hôtelier |
le cloître |
La taïwanaise et le californien, rencontrés à El Potarron |
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