Bonne lecture.
Dimanche 7 juin 2015
Réveil à 6
heures, départ à 7 h, en même temps que les deux cyclistes. La journée démarre avec
le ventre vide ou presque (un bout de pain et une demi orange pour avaler les 8
km jusqu'à Liendo. Près du bar d’El Pontarron, je suis rattrapé et dépassé par
trois Français. Ils ont dormi à Islares et ont déjà 4 km dans les jambes. Je
les retrouverai à Santona. Ils s'appellent Alain et Danielle pour le couple de
choletais et Martine pour l'infirmière de Vesoul. Nous sommes pays, et cela
nous permet d’échanger les liens entre Chalindrey dont je suis natif et Vesoul.
Les cafés sont
fermés ; ils ouvrent à 9h30. Finalement un hôtel accueillant des
randonneurs est ouvert ; il est situé à la sortie de la ville. Je continue
jusqu’à Laredo où se déroule un marathon. La jonction avec la petite ville de
Santona, passe par la pointe de Laredo. Les 5,5 km de front de mer sont donc livrés
ce dimanche aux marathoniens et aux marcheurs. Je rejoins Santona, port de
pêche et station balnéaire en bateau. Les 18 km de cette étape sont gérés
au mieux. Le temps vire au beau et il fait chaud.
A l’embarcadère
de Santona, je déjeune dans l’un des bars à tapas, de croquettes de jambon et
de tortilla. Il est 13 h 50 lorsque je gagne l’albergue, située à 1,5 km. Comme
dans toute cette région, les pèlerins ne sont pas assez nombreux pour
intéresser les marchands du temple. Ce sont surtout les touristes balnéaires
qui intéressent les commerçants.
Et le Camino
Del Norte laisse dubitatif, car il suit sur beaucoup de km, l’autoroute et les
routes bitumées dont la N 634 qui relie Bilbao à Santander. C’est aussi le lot
du chemin. Les petites villes côtières sont par ailleurs défigurées par les projets
d’urbanisation galopante ; avec la crise elle s'est arrêtée nette, et il
en résulte un défaut d'entretien.
À l’albergue,
les Français se retrouvent parmi beaucoup d'autres nationalités, dont trois
américaines. Je retrouve trois autres français qui ont marché 33 km ils
sont fatigués. Deux autres françaises arriveront un peu plus tard ; elles
sont de Marseille, je crois. Un italien arrive en VTT. Il roule depuis Irun et
considère que le chemin en vélo est plus difficile qu’à pied.
Et je peine
toujours avec mon sac, mais sur le tronçon depuis Bilbao, il n'y a semble t-il pas
de portage de sac organisé. Sans doute que mon inaptitude à m’exprimer dans la
langue de Cervantès rend plus difficile l’accès aux informations.
L'autoroute est très présente sur ce segment du Camino. |
Paysages entre Liendo et Laredo |
Laredo et sa plage |
Le marathon de Laredo |
La pointe de Laredo et au fond Santona |
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