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jeudi 25 juin 2015

Vive la proportionnelle !

Amis lecteurs,
Veuillez trouver c-après, un article de Libération au sujet de la modification du mode de scrutin pour les élections législatives en France. Les écologistes remettent la proportionnelle sur la table en vue des élections de 2017. Voici une bonne idée, promise par le président Hollande ( il était favorable à une dose de proportionnelle) et vite oubliée.
Bravo les verts, et de plus ils demandent une réduction du nombre de députés; alors chiche !
Bonne lecture.

Libération du jeudi 25 juin 2015

Osez ! Monsieur le Président

Amis  lecteurs,
Suite aux multiples réactions à propos des écoutes de la France et notamment de nos trois derniers présidents de la République par la NSA, veuillez trouverci-après l'éditorial de Laurent JOFFRIN, paru dans Libération de ce jour. Il propose à nos dirigeants une action et une décision, qui outre son aspect humanitaire, serait une belle réponse au gouvernement US.
Bonne lecture.

Libération du jeudi 25 juin 2015

mardi 16 juin 2015

CAMINO 6ème étape: Santander Santillana del Mar 30 km

Amis lecteurs, voici les commentaires de la 6ème et dernière étape sur ce chemin<;
bonne lecture.

Mercredi 10 juin : deux étapes en une : Santander Santillana Del mar.
À 7 h c’est le départ de l’albergue, sous un fin crachin. Heureusement à deux pas un premier café ouvre et accueille pèlerins et travailleurs pour un « café con leche » et un croissant. La sortie de ville de Santander est très agréable, par une belle avenue ombragée.
C’est là que je rencontre Eduardo, il est portugais et à la retraite ; il a parcouru tous les chemins vers Santiago. Il me dit que je pourrais emprunter le chemin portugais avec ma femme au départ de Porto. Il est de 300 km et n'est pas difficile.
Eduardo dit marcher jusqu'à 40 km par jour mais il va doucement et longtemps. Il réside près de Porto et en une semaine de marche  il peut se rendre à Santiago, ce qu’il réalise de temps à autre.
J'ai normalement prévu de m'arrêter à Boo de Pielagos après 14 km de marche. Avec une arrivée à Boo vers 11 heures il est plus judicieux de continuer jusqu'à Santillana Del Mar, soit 16 km supplémentaires. Les pèlerins traversent le bras de mer grâce au train qui va de Boo à Mogro ; le voyage dure deux minutes et fait gagner sept kilomètres de marche. Sur le quai les pèlerins se retrouvent ; il y a les trois américaines et les deux landais que je reverrai à Santillana Del Mar.
Un stop au café de la gare de Mogro est le bienvenu car il permet une pause casse croûte ; ensuite, je suis quatre espagnols des Canaries. Ils s’arrêtent et je me retrouve seul sur une petite route non fléchée ; durant deux heures, c’est une progression à l’estime ; ensuite les flèches jaunes réapparaissent et me conduisent à l’étape, où je trouve un hébergement dans une pension.
Fléchage du Camino à Santander

Le chemin suit cette avenue


Jocelyne, et les deux pèlerins landais dans le train entre Boo et Mogro.
Anna et Jocelyne

Avec Eduardo, le pèlerin portugais
Le chemin rencontre aussi des zones industrielles; ici, l''usine Solvay 5 km avant Santillana Del Mar
Jeudi 11 juin 2015 : Sortie imprévue du Camino del Norte :
Le Camino s'arrête aujourd'hui pour moi. En voici les raisons ci-après :
J'ai fait des étincelles hier question marche. Je le paie aujourd'hui ; ce matin en me levant je suis complètement  coincé du dos et je ne peux plus avancer. Il est 7 h 30 et heureusement le propriétaire de la pension est réveillé. Il m'indique où se trouve le centre de santé où je me rends. En absence de possession de la carte européenne de sécurité sociale je dois effectuer ou subir le circuit du non assuré. Quelle galère, enfin deux heures plus tard je vois un médecin, une femme en l’occurrence, elle m'examine et conclut à des douleurs musculaires liées au port du sac. J'ai droit à une piqure miracle qui me soulage assez vite. Mais le médecin me prévient :« pas question de continuer la marche avec le sac ». Je dois impérativement arrêter 3 ou 4 jours avant un nouveau départ.
Résultat des courses, je reste à Santillana Del Mar, un magnifique village médiéval de plus de 4000 habitants que j'ai découvert sous la pluie; il y a même un Parador. Ce village évoque Rochefort en terre en Bretagne, ou Collonges la Rouge en Corrèze, voir Riquewihr en Alsace.
Et Heureusement hier en demandant à un cycliste, où se trouvait l'albergue, celui-ci m'a proposé une chambre dans sa pension ; bien m’en a pris, sinon j'étais à la rue à 8 h ce matin.

 Du coup, j'arrête par contrainte la marche. Toutefois, c’est déjà sûr, je reprendrai le chemin un jour prochain.
Le Parador de Santillana Del mar

De beaux bâtiments

Santillana
  
Miguel, le sympathique hôtelier 

le cloître 

La taïwanaise et le californien, rencontrés à El Potarron


CAMINO: 5ème étape Güemes Santander (par la côte) 16 km

Amis lecteurs, voici la 5ème étape.
Bone lecture

Mardi 9 juin 2015: Güemes  Santander 16 km et 5ème étape.
Cette étape commence par une marche solitaire sur 4 km, puis avec quatre pèlerins : Eve, professeur de français en disponibilité et Paola, commerciale dans une Start Up, ainsi que Laurent d'Angers et Serge de Nantes.
Suivant les conseils du père Ernesto et notre flèche mentale, nous longeons la mer et nous profitons de la beauté de ces rivages. A mi chemin, attirés par une belle plage, mes quatre compagnons se baignent.
Nous rencontrons aussi un français qui garé son camping car a proximité du rivage ; il apparait quelque peu nihiliste ; il  en veut à la terre entière et trouve qu'elle est peuplée de cons ; il semble aussi croire à la théorie de la conspiration des chemtrails, dont personnellement je n’avais jamais entendu parler.
Vers midi, nous prenons le bateau qui permet de franchir le bras mer pour rejoindre Santander ; nous déjeunons ensemble dans la vieille ville et nous tombons sur un excellent bar à tapas : le Catedra ; il est à recommander.
Vers 14h Eve et Paola m’accompagnent à l’albergue, puis vont chercher une pension pour la nuit. Je ne les reverrai pas. Nous échangeons toutefois deux messages.
Dans le dortoir je retrouve, Friedmann et Brunehilde, ainsi que le hollandais, doyen du Camino.

Laurent, Eve, Paola et Serge


Une plage propice à la baignade

Après le bain, en marche vers Santander

Les mêmes sur le bateau pour Santander

Les délicieux tapas de la Catedra

CAMINO 4ème étape Santona Güemes 24 km

Amis lecteurs,
Vous trouverez ci-après les commentaires de la 4ème étape et quelques photos.

Lundi 8 juin 2015: Santona  Güemes 24 km.
Cette très belle étape, l’est à double titre. D’une part elle guide le marcheur parmi des paysages splendides et ce avec une météo au diapason ; d’autre part l’albergue du père Ernesto située à la sortie de Güemes, qui accueille quasiment tous les pèlerins de l'étape, a une vocation particulière.
Ce prêtre sert à travers cet accueil de marcheurs une cause philosophique et humanitaire (Dans la bibliothèque se trouve un portrait de Gandhi). Il semble proche des indignés de Podemos, en tout cas, il peut être classé parmi les rebelles positifs. Moine dans un monastère isolé de Cantabrie, il a pris voici de longues années, un congé sabbatique pour effectuer, en land Rover, un tour du monde de 27 mois durant lequel il a pris conscience des malheurs des peuples, ce qui l’a rendu également attentif à la misère humaine.
À 15 h 30, arrivée à l'albergue qui peut héberger 50 personnes et elle sera pleine ce jour là ; je retrouve Alain et Danielle, ainsi que Martine. Ils partent toujours très tôt et arrivent généralement les premiers ou parmi les premiers. Les deux Allemands sont là, il y a aussi Eve et Paola, celle-ci  lit un ouvrage de Frédéric Lenoir. Immédiatement j’ai une pensée pour ma sœur Chantal qui apprécie ce philosophe, sociologue et historien des religions.
Durant la marche, j'ai échangé avec Jocelyne, une des trois américaines vues pour la première fois à Santona, au sujet du temps libre nécessaire pour effectuer ce pèlerinage. Elle me répond qu’elle a pu intégrer le Camino dans son cursus de master d'espagnol. Il en est de même pour Alicia, mais en économie. Et pour Anna, il n’y a aucune difficulté, elle est professeur d'anglais dans le Missouri et dispose de trois mois de vacances (mai juin juillet).
À 19 h30, le père Ernesto invite tout le monde à une présentation de la philosophie de l'albergue. L’auditoire représente un peu Babel ; cependant le père pourra se faire comprendre de tous en trois langues, l’espagnol, l’anglais et le français. Javier le jeune mexicain traduit les propos du prête en anglais ; Sébastien au look de Jésus Christ est  volontaire pour traduire en français les propos du père Ernesto sur la philosophie de l'albergue et du Camino. Il le fait même en anglais lorsque Javier est trop succinct.
Je reviens sur mes opinions il y a 2 jours sous la pluie, envers ce Camino. Le père Ernesto a 77 ans ; il se félicite de rencontrer de jeunes français car d’habitude, ils sont retraités ; aujourd’hui les âges sont variés. Il demande aussi, si parmi l’assistance un marcheur est plus âgé ; et bien oui, un hollandais a aussi 77 ans et est de 2 mois l’aîné du Prêtre.
Cette présentation de l’histoire et de la philosophie de l’albergue offre un beau moment de symbiose et d’écoute des autres. Le père Ernesto évoque l’histoire de l’albergue dont le bâtiment originel appartenait à ses grands parents, et se trouvait en dehors du Camino. Le premier pèlerin fréquenta l’albergue voici 12 ans, aujourd’hui les 50 places sont occupées quotidiennement ; quel chemin parcouru ! Le père Ernesto parle des  flèches, physique et mentale.
Un commentaire au sujet de Sébastien, cuisinier de son état ; il est végétarien et de plus à une intolérance au gluten. Ce jeune homme est impressionnant de part sa culture et sa détermination ; il effectue le Chemin à l’envers ; il est parti de Muxia à l’extrême ouest du Camino et me confie qu’il envisage de se rendre à pied en Inde et que s’il devait adopter une religion ou philosophie, ce serait le bouddhisme.
Et à la table commune, il mange ses légumes associés au riz, avec les doigts. Pour le moment, depuis Muxia, il a déjà parcouru plus de 600 km et il souffre d’une tendinite ; il ignore si il pourra repartir le lendemain. Il espère que les soins, procurés par le masseur, thérapeute, adepte des médecines douces et parallèles, qui est présent quotidiennement à l’albergue, lui permettront de redémarrer.

Pour le fonctionnement de l’albergue, il n’y a pas de tarifs fixes, mais un versement libre de chacun, selon ses moyens et ce qu’il estime devoir payer.

Coup d'oeil sur l'albergue de Santona

Deux pèlerins belges escaladent le sentier qui conduit sur la crête dominant la plage de Noja


La plage de Noja


Jocelyne, Anna et Pierre

Jocelyne, Anna et Alicia
Vue depuis l'albergue
Le Père Ernesto entouré de ses traducteurs Javier et Sébastien
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Alain,le choletais, avant le départ le matin