Pierre: Des chemins à l'actualité: MACAPA la sereine

Macapa, une redécouverte du Brésil du nord.

Amis lecteurs,

Et toi particulièrement, Yannick, tu viens (voici 2 jours) de me donner des nouvelles depuis Wallis. Notre planète, grâce à Internet, devient un village planétaire. Merci pour les nouvelles; tiens nous au courant de ta prochaine affectation. Nous comptons sur votre visite lorsque vous rentrerez en métropole.

Voici un commentaire de notre séjour dans l’Etat de l’Amapa, depuis le passage de la frontière en pirogue.

Nous mettrons 11 heures en Bus depuis Oiapoque avec un départ à 17 h le 27 janvier et une arrivée à Macapa à 4 h 10 le lendemain. Zélia et Luciano nous récupèrent à la gare routière; ils étaient déjà venus à 3 h du matin.

le voyage est fatigant, mais relativement confortable avec une climatisation du bus efficace. La température à l’intérieur du bus qui était de 25°C au départ tombait à 19°C à l’arrivée. Je fus bien inspiré de suivre les conseils de Daniela et de mettre une veste polaire, un pantalon et des chaussettes.

De Saint de l’Oyapock, à Oiapoque, le seul moyen de passage est la pirogue; le pont dont la construction fut actée en 1997 pour les présidents Cardoso et Chirac, est terminé. Il a belle allure, mais pour des raisons non élucidées et mystérieuses, il n’est toujours pas en service. De ce fait, la liaison directe par Eurolines ou Amazone Tour n’est pas encore possible.

Question météo, la pluie est très présente durant 3 jours et rend la température supportable. Depuis hier, l’équateur se rappelle à notre bon souvenir et le soleil darde ses rayons.

La ville avec un front de fleuve bien aménagé et de grands espaces est agréable; les cafés et restaurants accueillent les brésiliens en fin de journée. Beaucoup pratiquent une activité sportive en bordure de l’Amazone (Kit-surf, vélo, jogging, marche, foot-ball dans la boue (sur les plages du fleuve à marée basse).

Toutefois, excepté quelques français venant de Guyane, les touristes sont peu nombreux. Avec 500 000 habitants, la ville, mélange de constructions modernes et d’autres plus anciennes, réalisées avec les moyens du bord, est laborieuse et calme. Les rues sont tirées au cordeau, façon USA. Le tourisme en Amapa est quasi inexistant et ne figure pas sur sur les brochures des agences de voyage, excepté Manaus. Je voulais des cartes postales, j’en ai trouvé, bien cachées dans une papeterie, mais elles sont d’une facture désuète.

Durant, ces quelques jours en dans la famille de Grâce, nous redécouvrons (pour moi c’est une découverte) les habitudes brésiliennes; Les après midi sont consacrées aux balades et visite des musées et monuments de Macapa. la ville abrite plusieurs musées, notamment historiques et ethnologiques.

Je pensais alimenter le blog cet après midi et la boutique Internet ne parvenait pas à établir une connexion avec un débit suffisant. Une autre tentative aura lieu demain samedi.

Ce qui nous a permis de visiter le monument «marco zero do équator» c’est à dire le lieu qui symbolise la latitude zero et ou il est possible d’être simultanément dans les deux hémisphères.

Voici 15 ans, à cet endroit, il n’y avait que le monument «marco zéro» et un stade de football dont la ligne médiane était symbolisée par l’équateur. Contrairement à ce que j’ai pu avancer précédemment, les brésiliens assurent la promotion du Marco zéro, par des vidéos, des expositions sur divers thèmes dont le carnaval.

Et près de ce monument, se bâti le coté moderne de Macapa, notamment les universités, un plais de justice, et un grand centre commercial avec toutes les marques internationales. Cela traduit l’émergence du classe moyenne et aisée, due au décollement économique du Brésil. Mais tout est loin d’être parfait.

Dimanche 2 février

Vous trouverez ci-après quelques photos de Macapa, si Internet veut bien fonctionner correctement car le débit est lent et hier, j’ai passé 3 heures dans un télécentre car le responsable a tout essayé, sans succès. Il était très sympa, mais installation informatique laissait à désirer.

L’Amapa est est très éloigné du Brésil industriel et d’après radio trottoir, le haut débit viendrait de la Guyane française qui a comblé son retard technologique grâce au centre spatial.

PS: Roselyne, Henri et Armel, j'ai bien reçu vos messages. En Vendée, espérons que les inondations ne tourneront pas à la catastrophe.

La pirogue qui nous conduit au Brésil

Le fameux pont qui relie l'Europe au Brésil. Il n'est toujours pas en service car coté brésiliens, ils n'ont pas terminé les infrastructures (douane et portion de route, pour des questions de marchés annulés, d'après radio trottoir)