Voici un article du Nouvel Observateur, intéressant (enfin pour certains).
Yannick Noah monte au filet pour les 75% d'imposition
Créé le 16-03-2012 à 11h02 - Mis à jour à 14h40
Par Jean-Frédéric Tronche
Chef de Rubrique People
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"C'est très bien car c'est le moment où il faut aider ceux qui sont en bas", approuve l'ex-tennisman.
Yannick Noah fait face à ses responsabilitrés... et à ses ennemis politiques. (BENAROCH/SIPA )
La droite fait rire Yannick Noah et les 75% n'entament pas son capital d'optimisme. C'est donc en ouvrant un beau sourire sur ses dents du bonheur que le chanteur sympathisant de François Hollande s'est exprimé sur la taxation de ceux qui gagnent plus d'un million d'euros.
Dans une interview accordée à nos confrères de BFMTV, l'ex-tennisman approuve en ces termes les 75% : "C'est très bien car c'est le moment où il faut aider ceux qui sont en bas. Il y en a qui ont beaucoup, il y en a qui ont beaucoup trop, moi j'aimerais en avoir beaucoup plus. Mais d'un autre côté, il y a un moment où il y a beaucoup trop d'inégalités. Et c'est juste, c'est tout à fait juste."
Détracteurs
Seulement, la situation fiscale de Yannick Noah a été une arme argumentaire souvent dégainée face à l'homme le plus populaire de France. Ce qu'avaient rappelé ses avocats en expliquant que "depuis que Yannick Noah a participé au meeting de François Hollande au Bourget, il a fait l'objet d'attaques violentes, notamment de la part de Monsieur Pierre Charon (sénateur) et de Madame Valérie Rosso-Debord (députée et déléguée générale adjointe de l'UMP), qui l'ont traité successivement de 'délinquant fiscal' et de 'fraudeur'".
Me William Bourdon et Me Alain Sarrazin avaient annoncé le dépôt d'une plainte, alors que Valérie Rosso-debord avait déclaré : ""Un homme qui prétend être irréprochable en matière notamment fiscale et qui fait intervenir en première partie de son meeting un chanteur qui doit 580.000 euros au fisc français n'est pas crédible."
Dans cette interview à BFMTV, Noah renvoie la balle à ses détracteurs : "J'ai habité en Suisse en 91, en 92 et en 93, voilà. J'ai eu un petit moment de doute après ma carrière où j'avais peur de mon avenir. Voilà, j'ai fait ça pour faire des économies. Et depuis, je suis revenu en France. Je suis là depuis près de 20 ans. Avant ça, pendant toute ma carrière de joueur de tennis, j'étais fiscalement en France." Il avait à cet égard contesté pour un lourd contrôle fiscal devant le Conseil d'Etat et promis de payer si telle était la décision finale. Ce qui n'avait pas empêché Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy de se servir également de son cas pour tacler Hollande lors d'interventions télévisées.
"Je me fais attaquer, dit Noah. C'est de bonne, guerre, hein ? Mais, pour moi, ce qui compte, c'est l'avenir. Moi, je ne sers à rien. C'est l'avenir qui compte. Je ne suis pas grand-chose et mon problème personnel n'a pas d'importance. C'est vrai que je me suis fait bien éclabousser depuis quelque temps et par tout le monde, vraiment avec une vraie mauvaise foi. Et ça veut dire qu'il y a un vrai doute en face : quand on a plus rien d'autre à dire que de s'attaquer à moi, c'est que c'est la fin des haricots. C'est une bonne chose. Continuez à parler de moi !"
Par Jean-Frédéric Tronche
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