dimanche 20 août 2017

Loane et Léa: les guyanaises à Paris

Amis lecteurs, je ne résiste pas au plaisir de fairenn brin de publicité à Loane et Léa, nos petites filles. Bravo à elles pour leur maitrise de la vidéo.
Bon visionnage.

mardi 15 août 2017

Un coup de coeur pour la chanteuse Emma Braud

Amis lecteurs,

J'ai pu assister avec des amis, samedi 12 août à un récital de jazz à Olonne sur mer. la Chanteuse Emma Braud interprétait des chansons du répertoire de jazz accompagnée du guitariste Daniel Givone.
Tout est dit ci-après sur la qualité de ces artistes.
Le concert avait lieu dans le chais du Domaine Saint Nicolas.

Voici c-après le programme des concerts d'ana d'Emma Braud. Si vous le pouvez allez écouter ces deux artistes, vous serez conquis.

Concert d'été avec Emma Braud et Daniel Givone !

• Samedi 12 Août 2017 à 19h •

Le duo reprend nombre de standards de jazz interprétés par les plus grandes : Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Sarah Vaughan mais aussi des morceaux de chanteuses contemporaines telles que Diana Krall ou Melody Gardot. La rencontre du jazz et de la chanson française sont aussi au rendez-vous.

La chanteuse Emma sera accompagnée par un guitariste d'exception : Daniel GIVONE. Celui-ci est en effet considéré comme le plus grand spécialiste régional de guitare jazz manouche. Il nous offre des solos endiablés empreints d’une énergie, d’une virtuosité et d’une sensibilité à fleur de peau qui donnent le frisson.

Un duo bouleversant.

mardi 8 août 2017

Canal de Nantes à Brest 6ème jour et fin : L’aboutissement d’une belle randonnée

Guernrouët à Nantes soit 68 Km

Amis lecteurs.

Avec 360 km dans les jambes pour la plupart des membres du groupe, l’arrivée à Nantes n’est apparemment qu’une formalité

Elisabeth, du fait de son bras en écharpe et moi, faute de vélo en état, nous tiendrons compagnie à Grâce dans la Kangoo pour la dernière étape. Nous devons assurer le ravitaillement au point choisi pour le pique nique. Mais avec la voiture, nous avons beaucoup de difficultés pour rejoindre Quiheix. De plus le lieudit comporte un moulin et une écluse sans le moindre commerce aux alentours. Nous tournons en rond, mais avec le téléphone, nous pouvons joindre Michel, afin de trouver un autre lieu pour la pause de midi ; ce sera à Sucé sur Erdre.

Nous effectuons les courses et nous attendons les randonneurs ; ils finiront par arriver, un peu fatigués, car la demi étape est allongée de plus de 10 km. Mais Michel, optimiste indique que cela moins de km à parcourir pour rejoindre Nantes, avant le départ des trains réservés par certains, Michel, Chantal, Véronique et Gérard. Janie et Jean Noel, retrouvent leur voiture qui les conduira à Angers où ils sont attendus.

Claudie. Ector et Christophe restent Nantes et nous rejoindrons le samedi en Vendée afin de bien fêter le périple le long du canal de Nantes à Brest, même avec l’accident de vélo. Elisabeth, vient également en Vendée avec Grâce et moi. Elle regagnera Nantes le lendemain avec Claudie et Christophe qui lui prendra le train pour Tours, dimanche matin.

En concluant ce récit, je précise les raisons de mon inquiétude du début de rouler en groupe et de devoir respecter des rythmes auxquels je ne suis plus habitué. Il faut dire qu’une compagne, prégnante et redoutable pour ma tranquillité essaie toujours de perturber mon bien être. Rassurez vous il ne s’agit pas Grâce, la femme libérée et indépendante comme le disait si bien mon ami Sékou Condé. Cependant cette compagne insatiable ne me lâche pas un instant et tente toujours de contrer mes projets. Il s’agit de Dame Parkinson, avec laquelle il est impératif de composer. Et c’est un fait qu’en pédalant régulièrement, matin et après midi, les comprimés de dopamine se métabolisent plus facilement qu’en faisant la sieste ou en restant au repos. Il faut croire que le sport, et notamment le vélo se révèlent de bons antidotes aux manifestations de cette maladie sournoise et qui prend de multiples formes. Vive le sport à intensité modérée qui permet dit la littérature médicale d’oxygéner le cerveau et même de fabriquer ou d’activer de nouveaux neurones.

Un grand merci à Janie, Michel et Christophe pour l’organisation matérielle de cette escapade cycliste au centre Bretagne qui à permis à tous de découvrir une belle nature et d’en savourer les Bienfaits.

Voici encore quelques photos

Le canal

Les randonneurs à Quimper devant la gare le 15 juillet 2017

A Malestroit: un jeu éducatif expliqué par Christophe, un animateur dans l'âme

un vitrail de l'église de Josselin (photo Claudie)

Le compte est bon.

Les fleurs sont partout sur le chemin.

Jean Noel vérifie le chargement de la Kangoo

Avant de plonger dans le canal, la randonneuse Singer, grimpait des cols.

lundi 7 août 2017

Canal de Nantes à Brest 5ème jour : Le temps des pépins

5ème jour: de Malestroit à Guenrouët soit 69 Amis lecteurs,

Cette 5^ème étape bien qu’approchant les 70 km, se présente bien, le ciel est clément, sans menace de pluie ou si peu. Le groupe quitte Malestroit après une bonne nuit et un solide petit-déjeuner, préparé par les plus matinaux du groupe. Le parcours jusqu’à Redon est facile et agréable avec de jolis paysages.

Au niveau de Saint Vincent d’Oust, le chemin de halage passe devant un centre de plein air unique en Bretagne. Il est très fréquenté et offre un spectacle insolite avec ses rochers d’escalade et ses tyroliennes.

Toutefois, la traversée de Redon à bicyclette se révèle périlleuse à cause, notamment, des ponts levants, qui franchissent les canaux, et d’un nombre de voitures inhabituel pour des randonneurs habitués depuis cinq jours à rouler quasiment sans véhicules automobiles. Le groupe affiche sa vigilance et nous trouvons aisément le lieu de rendez vous.

La Kangoo et ses deux conductrices, Grâce et Elisabeth, ainsi qu’Ector, se chargent des courses alimentaires et nous retrouvent vers 12h 30 à Saint Nicolas de Redon pour le pique nique. Elles ont décidé de passer le volant à un autre membre du groupe afin d'effectuer la seconde partie de l'étape à bicyclette. Claudie accepte et terminera la journée en voiture avec Ector.

Vers 14 h après le traditionnel café pris au bar du Leclerc de Redon, dix cyclistes prennent le chemin de halage en direction de Guernrouet, après avoir tranché sur quelle rive nous devons rouler. Tous suivent le choix de Michel, le chef de groupe et l’organisateur. Finalement 8 km plus loin nous nous rendons compte que les deux chemins de halage sont également praticables.

Après le passage à proximité de l’écluse du Bellion, le groupe composé de Janie, Elisabeth, Grâce, Christophe et Pierre marquent une courte pause avant de poursuivre vers le Pont Miny qui se situe à 8 km.

Alors que je roule derrière le groupe en compagnie de Christophe, depuis le début de la seconde partie de cette étape, je décide de dépasser Elisabeth. Nous sommes espacés et elle roule au milieu du chemin de halage. Comme je suivais sur le bord droit du même chemin et je crois pouvoir la dépasser par la droite. Je lui annonce ma présence, mais elle pense, à juste titre, que je la double par la gauche, et elle se range sur la droite du chemin au moment où j’arrive à sa hauteur. Nos vélos se touchent et nous déséquilibrent. Nous mordons le talus herbeux qui sépare le chemin de halage du canal et cela nous chutons tous les deux.

Elisabeth heurte le talus et j’effectue un vol plané dans le canal. Grâce, mon épouse, et Janie, qui roulent quelques mètres devant, s’occupent immédiatement d’Elisabeth ; elle souffre et ne peut pas se relever

Quant à moi, la roue avant du vélo bute sur une ornière ou un trou et m’envoie dans une eau heureusement peu profonde

Mon premier réflexe, une fois debout, est de rattraper mon vélo et de sauver ce qui se trouve dans les sacoches. Celles fixées sur le porte bagages arrière sont fermées ; mais la sacoche de guidon, avec son rabat tenu au guidon par un seul élastique s’ouvre et mon téléphone portable tombe à l’eau et disparait. Un grand merci à Christophe sans lequel je n’aurais pas pu sortir de l’eau.

Janie et/ou Christophe appellent les pompiers qui arrivent peu après et prennent en charge Elisabeth. Finalement après conciliabule avec le médecin régulateur du SAMU, Elisabeth et moi, sommes conduits aux urgences de l’hôpital de Redon. Elisabeth passe une radio au niveau de l’épaule et le médecin urgentiste diagnostique deux fractures. En ce qui me concerne, le médecin ne détecte rien de grave sinon des contusions.

En conclusion cet accident, n’aurait pas eu lieu si j’avais dépassé Elisabeth par la gauche, et ce qui est la règle. Je rumine cette erreur qui, outre la douleur, bouleverse le quotidien d’Elisabeth pour quelques semaines. J’assume l’entière responsabilité de cette chute.

Vers 19 h, Michel vient nous récupérer à la pharmacie proche de l’hôpital et il nous conduit au lieu d’hébergement prévu : « les pensions de la baraque 07 La Gannelais, Notre Dame de Grâce 44530 Guenrouët.

Compte tenu des circonstances et deu coté spartiate de la tente prévue pour tous, Elisabeth partage avec Grâce une coquette chambre en forme de tonneau. Le repas prévu est un barbecue, avec une excellente viande et les accompagnements ad hoc. Nous dinons au clair de lune et la nuit qui vient s ‘annonce fraiche.

Cette journée de galère pour Elisabeth, n’entame cependant pas la solidarité du groupe et qui s’est muée en amitié au fil des jours.

Redon Pont levant

Toujours le pont levant

Redon

La pause café au Leclerc de Redon

Saint Nicolas de Redon

écluse à Redon

regroupement des cycles pour le pique nique

Toujours Redon

Dernier diner ensemble

Gérard aux fourneaux

Ecole d'escalade à Saint Vincent sur Oust

dimanche 6 août 2017

Le canal de Nantes à Brest 4ème jour : de Rohan à Malestroit soit 53 km

4^ème jour : de Rohan à Malestroit soit 53 km

Amis lecteurs,

Cette étape ne présente aucune difficulté et elle offre aux randonneurs des paysages enchanteurs et reposants. Les écluses rivalisent de coquetterie les unes avec les autres, c’est à celle qui sera la mieux fleurie. Il est donc très facile de gagner Josselin, puis Malestroit .

L’abbaye de Timadeuc se situe non loin du chemin de halage, Chantal et Véronique ferventes amatrices de vieilles pierres et férues d’architecture romane et autre, suivent l’itinéraire qui y conduit ; elle rejoignent le groupe au lieu dit le Port des Forges où Jean Noel nous offre un café réconfortant car l’air de ce matin est quelque peu frisquet et un brun humide.

Le pique nique est prévu à Josselin, jolie cité de caractère au patrimoine historique très riche dont le château des Rohan qui tout en restant le lieu de vie de la famille des Rohan est ouvert à la visite. La guide avec laquelle nous échangeons nous indique que les fonds récoltés par les visites servent à l’entretien du Château et des jardins. Rappelons l’une des devises attribuées aux Rohan : « Roi ne puis, Prince ne daigne, Rohan suis ».

Lors de la pause de midi, Claude, le mari de Chantal nous rejoint le temps du casse croûte et a la gentillesse de garnir la table de bières bien fraîches et de caramels au beurre salé. Un grand merci pour son attention. Grâce et Elisabeth en profitent pour visiter la ville et ses joyaux.

L’après midi, le groupe rallie sans difficulté Malestroit et trouve le gîte municipal installé dans la maison de l’éclusier. Il est bien fonctionnel et pratique. Un seul bémol toutefois : l’hygiène des couvertures laisse à désirer ; toutefois comme la température est clémente malgré des averses à répétition ; il emble qu’aucun cycliste n’ait besoin de couverture. Donc tout va bien. En arrivant à l’écluse, sur l’autre rive, à la maison de l’au, , des jeunes balancent, protégés par la voie d’eau quelques incivilités à Gérard et certainement à moi également puisque nous roulons à quelques mètres l’un de l’autre. Gérard veut les tancer et nous cherchons le moyen de rejoindre la maison de l’eau. Bien nous en prend, nous tombons sur la Kangoo et ses conductrices, en train de la décharger, car le gîte

Jouxte la maison de l’eau. Du coup, oubliés les jeunots incivils, qui d’ailleurs ne se manifestent plus.

Le dîner est prévu dans une crêperie du centre ville et nous apprécions les galettes et nous sommes servi par une jeune étudiante ; elle est vive et a la réplique aisée. Elle se destine à la profession d’infirmière et est reçue au concours de cette année. Elle dit avoir fait le choix de différer ses études et part pour six mois en Nouvelle Zélande. Ensuite elle rentrera et reprendra ses études d’infirmière, nous dit-elle. Avec Jean Noel, nous restons cependant perplexes devant son jugement définitif et négatif sur le beau métier que elle souhaite exercer au sein des hôpitaux français.

Vous trouverez ci-après des photos de cette étape, avec le nom du (de la )photographe présumé (e). Mais j'ai pu me tromper.