Dimanche, Ayant évoqué avec des amis la récente expédition Mapaoni, dirigée par un géographe François- Michel Le Tourneau, dont un documentaire fut diffusé samedi 8 mars sur Arte; cette expédition, organisée conjointement avec le Brésil et conduite depuis le nord du Brésil en remontant le fleuve Jari puis un affluent, leMapaoni visait à retrouver la borne des 3 frontières (Brésil, Surinam et Guyane française) posée en 1938. La discussion s'orienta aussi sur les grandes expéditions des siècles passés, dont la descente de l'Amazone financée par Louis XV.
Ce fut aussi l'occasion d'évoquer la découverte de Futuna et Alofi par Shouten et Lemaire en mai 1916. Ce qui me conduisit à rechercher dans mes archives, le N° 97 du bulletin scientifique de la Société d'Etudes Historiques, consacré à Wallis et Futuna.
Vous trouverez ci-après l'article rédigé par Jean Guillou pour la SEH, et qui reprend le récit de Shouten, imprimé à son retour en Hollande.
Pour avoir séjourné à Wallis durant 4 ans et effectué de nombreux déplacements à Futuna, j'ai pu constater que certaines des coutumes décrites en 1616 par Shouten, restent vivaces et c'est bien ainsi.
Pour mémoire, tout chef de service qui se rend à Futuna, commence par rendre une visite protocolaire de courtoisie aux deux rois, en commençant par le roi d'Aloi, puis celui de Sigave. Ces rencontres permettent aux autorités coutumières de faire entendre leurs doléances et/ou attentes de la République et de ses services, en termes d'investissements et de moyens de fonctionnement pour cette île de 5000 habitants. Parfois les échanges qui s'effectuent par le truchement d'interprète (les rois ne s'expriment qu'en futunien, même s'ils comprennent et parlent le français) sont rugueux, tout en respectant les formes.
Bonne lecture
REVUE DE LA SEH 4 ème trimestre 1993 |
page 14 |
page 22 |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire