Amis lecteurs,
Voici 20 ans, en janvier 1994, je découvrais la Guyane en vue d'y occuper un poste durant près de quatre ans; en ce 22 janvier, j'y reviens en touriste 13 ans après ma dernière visite dans ce DOM et au Brésil voisin. Ces territoires se révèlent mystérieux et attachants au métropolitain qui y débarque pour la première fois.
Cette année, la chance est au rendez vous, la température n'est pas excessive (entre 23 et 29 °C) et est rendue agréable par le vent qui vient de l'océan. Bref, le climat est sensiblement identique à celui de Wallis et Futuna.
L'aéroport de Rochambeau est transformé, moderne et confortable. Le vol Air Caraïbes au départ d'Orly est a demi vide, ou plein. Cela est délicat pour la rentabilité de la compagnie, mais peut-être que le faible taux de remplissage était exceptionnel.
Premier choc à l'arrivée: c'est le nombre de véhicules et les embouteillages qui n'ont rien à envier aux grandes villes de la métropole. cela résulte de la hausse de la population qui croit à un rythme 3 ou 4 fois supérieur à la métropole. Je me souviens des 140 000 habitants en 1994 ( officiels ou officieux). Aujourd'hui, les chiffres indiquent 240 000 âmes, du moins officiellement; une étude de l'INSEE, estime que la population guyanaise dépassera le demi million à l'horizon 2040.
Tout cela pour constater que le département est en plein boum; l'immobilier est florissant et l'urbanisation gagne sur la forêt. Rémire Montjoly, notamment connait un très fort taux de croissance. Idem pour Saint Laurent du Maroni.
Et surprise, des guyanais indiquent que Kourou est devenu la ville la plus touchée par l'insécurité, du fait des difficultés de cohabitation entre les diverses communautés qui s'installent dans la ville spatiale. cette information est à vérifier.
Le Carnaval est toujours au centre des activités de ce mois de janvier et durera jusqu'au mardi gras.
Dès le jeudi les lieux de danse carnavalesques sont nombreux et proposent les rythmes musicaux que l'on retrouve le samedi soir cher NANA et à POLINA, célèbres dancings ou les touloulous, reines de la nuit, rivalisent d'ingéniosité pour leurs tenues plus élégantes les unes que les autres, et masquées, perpétuent la tradition. Ce sont les touloulous qui choisissent leurs cavaliers, dont certains peuvent passer la soirée sans une invitation.
Hier Cayenne fut le lieu de nos déambulations.
Voici quelques images de cette ville qui conserve encore beaucoup de maisons créoles typiques.
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Le célèbre bar des palmistes, toujours là mais transformé |
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La place des palmistes et le monument de Félix Éboué |
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Fresque au bar des palmistes représentant la vie en Guyane 1 |
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Fresque au bar des palmistes représentant la vie en Guyane 2 |
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Fresque au bar des palmistes représentant la vie en Guyane 3 |
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Un des nombreux commerce chinois de Guyane |
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Le bar des palmistes et la rue De Gaulle |
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Plage à Cayenne à proximité de l'IRD |
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Le cercle chinois de Cayenne. Il s'y prépare le nouvel an chinois |
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Le kiosque des amandiers en bordure de mer. Lieu de détente aire réservée aux boulistes |
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La mangrove à Cayenne et Loane |
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L'eau de l'océan est chargée des alluvions de l'Amazone |
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Place des amandiers; lieu de promenade. |
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